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la Réouverture de la Ligne Oloron–Canfranc

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Sur le terrain

Les travaux précurseurs sont en bonne voie

Il suffit d'aller voir sur place, photos de François Rebillard.

Ça va débroussailler…

Alain Rousset est venu superviser les travaux de nettoyage de la voie ferrée, en préalable à la réouverture du tronçon Pau–Bedous.

« Je ne voulais pas revenir ici sans faillir à ma parole ».

Alain Rousset, président de la Région Aquitaine, est venu se rendre compte, le 31 janvier 2008, de l’avancée des travaux de nettoyage sur le tronçon Oloron–Bedous de la ligne de chemin de fer Pau–Canfranc.

Depuis septembre 2007, la Région a pris l’engagement de faire rouvrir cet axe abandonné. La végétation y avait repris ses droits et c’est tout un travail de débroussaillage et de nettoyage qui a été entamé. Ces premiers travaux, sous la maîtrise d’œuvre de Réseau ferré de France (RFF), consistent à abattre les arbres et à enlever toutes les broussailles qui obstruent la voie. Cette première tranche ne devrait pas durer longtemps, puisqu’en « mars prochain toute la ligne entre Bedous et Bidos sera dégagée » confirme Bruno de Monvallier, directeur de RFF Aquitaine Poitou-Charentes. La seconde étape sera d’enlever des rails d’époque, de remplacer les traverses et de poser une installation ferroviaire neuve. Elle permettra alors de supporter à la fois une circulation de transport de voyageurs et de fret. Selon un calendrier donné hier les travaux finaux devraient commencer à la fin de l’année 2009 et un premier TER, à moteur thermique, pourrait circuler vers la mi-2010.

Les élus portent une grande attention à nos arguments,
ici Jean-Louis Carrère, vice-président du Conseil régional.

Pour cette opération, la Région s’est engagée et finance seule, comme le rappelait Alain Rousset, à hauteur de 30 millions d’euros. L’autre partie, c’est-à-dire la régénération du tronçon Pau–Oloron, se déroulera à la même période, mais sera financée par la Région et l’État à hauteur de 13,125 millions d’euros chacun et par RFF pour 8,75 millions.

« Un grand jour ».

L’annonce de cette volonté a été un soulagement pour beaucoup d’Aspois, élus ou citoyens qui entendaient parler de la ligne Pau–Canfranc un peu à la manière de l’Arlésienne. C’est le cas d’Alain Cazenave-Piarrot, le président du CRÉLOC : « C’est un grand jour pour nous, même si c’est une première étape. Cela mettra Bedous à seulement vingt minutes d’Oloron. Cette ligne pourra concerner les 2 700 personnes qui habitent dans la vallée. Une seule inquiétude cependant : nous souhaitons que la solution thermique reste transitoire et que la ligne devienne, à terme, électrifiée. »

 


D'un côté, en haute vallée d'Aspe, voici les abords du tunnel de Sens débroussaillés à la hâte pour permettre aux habitants de contourner l'éboulement rocheux sur la RN 134.

Un dessin de l'an 2000
de Crestian Lamaison.
C'était alors de la pure
science-fiction…


Au même moment, à l'extrémité nord de la vallée, voici un tronçon de la sortie de la gare d'Oloron vers Canfranc, lui aussi débroussaillé pour redonner à la voie le lustre qu'elle n'aurait jamais dû perdre. Et on voit bien au loin ces fameuses Pyrénées.

Dans les deux cas, le CRÉLOC se réjouit de ces opérations préliminaires au débroussaillage systématique. Dans un premier temps entre Oloron et Bedous. Nous en reparlerons prochainement.


Et voici le travail !

À la sortie de la gare de Bedous, vers Oloron, aux abords du PN 60, on commençait à y voir plus clair le 28 janvier 2008.

Une très encourageante perspective sur la voie principale en gare de Bedous.

Au passage, on en profitera pour se remémorer l'événement international du 5 novembre 2003 : la ligne Pau-Canfranc portera désormais le nom du peintre Francisco de Goya y Lucientes, né à Fuendetodos (Saragosse) et mort à Bordeaux il y a 180 ans.

(À suivre…)

CRELOC, févriier 2008, opérateur site Chr. Lamaison