Le Comité de ligne est un lien entre le Conseil régional qui a pris la compétence des TER depuis 2002 et les usagers, pour une

De gauche à droite à la tribune :
Florent Kunc ; Jean-Étienne Gaillat, représentant le maire d'Oloron en début de séance
(Bernard Uthurry a rejoint l’estrade ensuite) ; Philippe Buisson ; Régis Chanteau.

Le Comité de ligne est un lien entre le Conseil régional qui a pris la compétence des TER depuis 2002 et les usagers, pour une amélioration, un suivi un meilleur service et donc, ASSO, syndicats SNCF, élus, RFF propriétaire et SNCF opérateur délégué par une convention décennale avec le Conseil régional étaient présents. Alain Rousset met en place partout de tels comités de démocratie participative.

Il faut l’avouer, ce genre de comité est une nouveauté dont on ne peut que se féliciter.

Le premier Comité de Ligne Pau--Bedous

L’ouverture des débats a eu lieu à 15:00 h, le 17 juillet 2009 à la mairie d’Oloron. À la tribune les aiguilleurs du débat :

Philippe Buisson, vice-président du Conseil régional ;

Régis Chanteau, chef de service TER Conseil régional ;

Bernard Uthurry, maire d’Oloron ;

Florent Kunc, directeur adjoint à la SNCF, pour le TER Aquitaine.

Dans la salle, environ 30 personnes, dont Cécile Rodier pour le RFF, Patrick Guagliardi pour la SNCF TER Pau, association BAP, Hervé Lucbéreilh, ancien maire d’Oloron, les syndicats SNCF, les journaux Sud Ouest et La République, et Michel Rodes, François Rébillard, deux observateurs du CRÉLOC mandatés par CREFCO et AUTRA.

L’existant et les projets

(1 heure environ)

Trains Pau--Oloron

— fréquentation en hausse de 62 % depuis 2003 ;

— 400 voyageurs par jour ;

— moyenne de 26 voyageurs par train. Le trajet de 36 km se fait en 36 minutes.

— régularité de 96 % ;

— fréquentation régulière toute l’année (d’où, même nombre de trains hiver comme été) ;

— le thermique coûte plus cher que l’électrique. « On pense même à une réélectrification AVANT la réouverture de Canfranc à cause de ce surcoût. »

— projet d’un autorail supplémentaire en réserve dès cet été, pour pallier les problèmes de pannes de matériel (à partager avec Bayonne--Saint-Jean-Pied-de-Port, ligne électrifiée passée elle aussi à la traction thermique) ;

— régénération complète de la ligne au second semestre 2010 ; coût de 35 M€; les appels d’offre aux entreprises de travaux publics seront lancés en octobre ;

— cadencement fin 2011, y compris TGV, CIC et fret ;

— les autorails actuels X 2200 pourraient être remplacés par des A-TER (X 73500) ; quand ? au plus tôt, peut-être grâce à les locations de matériels auprès d’autres Régions.

Cars Oloron--Canfranc

— fréquentation en pointe l’été (tourisme) ;

— nouvel exploitant en délégation de service public en septembre 2009 ;

— projet de 2 cars supplémentaires en 2010 ;

— constat de non-correspondance trains RENFE/cars SNCF à Canfranc: la CREFCO s’est exprimée par écrit sur ce point et félicite le président Rousset pour ses initiatives.

Réouverture ferroviaire Oloron--Bedous

— Oloron--Bedous est le premier maillon de la réouverture inéluctable du Pau--Canfranc déclare fermement Philippe Buisson. Mêmes déclarations très fermes du maire d’Oloron et de son premier adjoint.

— Annonce maintenue par la Région Aquitaine, dès l’achèvement des travaux Pau--Oloron (donc, engagement du chantier Oloron--Bedous début 2011).

— Quid du problème des passages à niveau ? Jean-Louis Borloo a accordé à la Région Aquitaine une « dérogation partielle et transitoire » ; ceci voudrait dire que tous les PN ne seront pas systématiquement remplacés par des ponts. Il est difficile d’en savoir plus…

— le réseau des villes favorables au Canfranc se précise.

Les questions et remarques issues de la salle

1 heure et demie environ

— Manque de places assises aux heures de pointe.

— Pas de possibilité de faire circuler plus de 2 autorails ensemble.

— Crainte du bruit et de dévalorisation du patrimoine pour certains riverains Oloron--Bedous.

— Le PN du giratoire de Bidos sera un point dur de la réouverture Oloron--Bedous.

— Pas question de contournement ferroviaire d’Oloron par le Gabarn.

— La réouverture du Canfranc est avant tout liée au fret.

— La plateforme logistique de Saragosse (PLAZA) a besoin du débouché ferroviaire de Canfranc.

Conclusion

Rouvrir le Canfranc, c’est ouvrir le Béarn à l’extérieur ; formidables atouts économiques, touristiques, patrimoniaux… Plusieurs Oloronais, usagers et élus sont très fermes en ce sens et donnent une tonalité très positive à cette réunion.

Élus prenant fermement position pour la réouverture : Bernard Uthurry, Pascal Boniface (adjoint Pau), Louise-Anne Mayerau (Conseil régional), Jean-Luc Palacio (élu de Sarrance).

Une nouvelle route Pau--Oloron est plus prisée que la régénération de la ligne Pau--Oloron : c’est l’avis de l’association de lobbying routier Béarn-Adour-Pyrénées. Au nom du CRÉLOC, Michel Rodes insiste : sur le modèle suisse et sa « votation » de 1992 : il faut choisir le rail, y mettre 80 % des investissements, contingenter les camions en transit et arrêter de promettre l’autoroute après avoir voté le Grenelle !

Le rôle moteur du CRÉLOC est souligné par la Région Aquitaine.

La séance est levée à 17:30 h. Un prochain comité de ligne se réunira en fin d’année.

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MR & FR