Sabiñanigo, le 9 novembre 2009
La CREFCO et le CRÉLOC
se
sont réunis
Situation côté espagnol
La TCP est le seul projet ferroviaire
franco-espagnol que le gouvernement de Madrid veut
pousser durant sa présidence de l’Union Européenne
au cours du premier semestre 2010. Il estime que le
Canfranc est du ressort exclusif de négociations entre
l’Espagne et la France.
Des travaux de rénovation de voie
ont eu lieu entre Caldearenas et Jaca, toutefois sans
relèvement de vitesse.
Situation côté français
Après la réhabilitation du tronçon
Pau--Oloron au second semestre
2010,
il est prévu que soit rouvert au trafic le tronçon
Oloron--Bedous.
Il est rappelé qu’entre Bedous et
Canfranc, quatre ponts-rails ont été détruits.
Lettre commune aux gouvernements espagnols et français
Il est convenu qu’une lettre sous
en-têtes CREFCO & CRÉLOC sera adressée aux deux
gouvernements pour rappeler la nécessité et l’urgence
de rouvrir le Canfranc, d’autant que l’Espagne présidera
l’Union Européenne au cours du premier semestre 2010.
40e anniversaire de l’accident du pont
de l’Estanguet
Rappelons que l’accident matériel
qui a déterminé l’interruption totale de la ligne
a eu lieu le 27 mars 1970.
Le CRÉLOC prévoit deux actions :
— Un colloque en mars ou avril
2010 sur les traversées ferroviaires des Pyrénées,
un train spécial d’Oloron à Latour-de-Carol, fin mars
2010, destiné à montrer aux élus aquitains les travaux
réalisés sur la ligne de Toulouse à Latour-de-Carol,
jumelle de celle du Canfranc (mêmes caractéristiques
et même âge).
— La CREFCO fera valoir toute
l’année 2010 le slogan « 40 ans sans Canfranc,
ça suffit ! », notamment le 18 juillet,
72e anniversaire du Canfranc.
Étaient présents
Pour la CREFCO : Benjamín Casanova,
porte-parole ; Víctor López, de l’association
de défense du chemin de fer et de la gare de Canfranc ;
Luis Granell, de la fondation Écologie ; Ramón
Lambán, du groupe cycliste ; Alfonso Pes, de
la CGT.
Pour le CRÉLOC : Alain Cazenave-Piarrot,
président ; François Rebillard, secrétaire.

Autour
de
la table,
sens
horaire :
Ramón
Lambán,
François
Rebillard, Luis
Granell,
Alain
Cazenave-Piarrot,
Benjamín
Casanova, Victor
López,
Alfonso
Pes.
Supplément :
Cette
photo nostalgique de rails qui s’enfouissent dans
les feuilles d’automne
pourrait
représenter
le
progrès
dans des temps
aujourd’hui
révolus,
ceux
« de la marine à voile » comme on dit dans les
salons…
Sauf
que la voile
enthousiasme de plus en plus les foules
et
que le train est considéré comme le transport
de
l’avenir
dans
les pays civilisés, ci-dessous à Sabiñanigo
de
l’autre côté du Somport.

Sabiñanigo, dans la provice de
Huesca, a la taille d’Orthez mais possède
une
industrie chimique qui nécessite un transport sécurisé.
Nous
ici, on tremble dans la vallée
lorsque
des
camions
qui
viennent de Los Fósforos doivent
passer le
Somport.
De
la
nostalgie si on en veut…
 Ce
n’est pas une ruine
des Mayas, ce n’est pas la ligne Maginot non plus,
la
plante
verte
est
une
scolopendre,
le
lierre court sur la maçonnerie,
ce
serait romantique si ce n’était pas la culée du
pont de l’Estanguet,
côté
Somport, à l’abandon depuis quarante ans.
Un
œil exercé pourrait voir l’autre côté du pont, des
morceaux dans l’eau,
le
gave d’Aspe furieux coule vers la droite, donc,
ceux
d’en
face iront au Somport, à Canfranc et à Sabiñanigo
s'il faut,
quand
le pont sera enfin reconstruit !
¡Hasta pronto!
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