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* * * Travaux de novembre 2009 * * *


Des travaux lourds sont toujours en cours,
à l’entrée de hiver 2009
sur le tronçon Oloron--Bedous

S comme (très) sérieux

 

Ce théodolite est placé près d'un signal invitant le conducteur à siffler. On entendra donc le train siffler, c'est sûr, à cet endroit. L'image est belle, la lumière sur la prairie est printanière à l'entrée de l'hiver, c'est une nouvelle forme de symbole du renouveau qu'a ressenti notre photographe de terrain.

 

Nettoyage sud

 

Nettoyage Sarrance

espUne foreuse carotteuse destinée à sonder les remblais,
ici, elle se trouve près de Bedous entre le pont de Gabarret et la nationale,
elle est pour nous le symbole actif de l'attaque du grand chantier.

e

La montagne toujours en point de mire

 

On continue le nettoyage, c’est-à-dire de désherber et débroussailler les abords, mais cette fois on met en œuvre des moyens lourds destinés à des travaux qui ne pourront pas être remis. Par exemple, on pratique des sondages dans les talus à l’aide de diverses foreuses, sondeuses et carotteuses qui permettent de contrôler leur état en profondeur. C’est sérieux.

 

Nettoyage sud
eDans l'équipage de la carotteuse, ici à Bedous au pont du Gabarret,
à l'entrée de la gare côté nord, ce sont les grandes orgues,
donc un sondage méticuleux.

 

 

Nettoyage sud
eIci une foreuse légère, mais très rapide, vérifie l'état du ballast
par sondages successifs peu profonds.

 

 

Nettoyage sud
eUn autre type de foreuse sonde le ballast
en position à la culée nord du viaduc du Sarthou
(sur le gave d'Aspe, entre Lurbe et Escot).

 

Nettoyage sud
eVoici le point de forage de la foreuse précédente.

 

 

Nettoyage sud
eAilleurs, les engins lourds avancent aussi,
elles seront pour nous les chenilles de la liberté
(on demandera leur fonction exacte à notre photographe de terrain).
.

 

 

Nettoyage sud
eIci un des nombreuses mires jaunes
qui jalonnent le grand chantier tout en longueur.

 

 

 

Le débroussaillage, qui était cantonné à la voie, est élargi aux rives de l’emprise de la ligne. On imagine que tous les engins qui doivent enlever les rails, triturer le ballast, repositionner la voie doivent travailler dans un environnement bien dégagé. On a vu le chantier de Latour-de -Carol, c’est très important.

 

Nettoyage sud
eVoici une épareuse à chenilles de grand format
qui agit entre Gurmençon et Lurbe, près du pont d’Arros,
il faut que le chantier soit au large.

 

 

 

 

 

 

D’un côté et de l’autre

 

Perspective

espCette photo nostalgique de rails qui s’enfouissent dans les feuilles d’automne
pourrait représenter le progrès dans des temps aujourd’hui révolus,
ceux « de la marine à voile » comme on dit dans les salons…
Sauf que la voile enthousiasme de plus en plus les foules
et que le train est considéré comme le transport de l’avenir
dans les pays civilisés, ci-dessous à Sabiñanigo
de l’autre côté du Somport.

Perspective

Sabiñanigo, dans la provice de Huesca, a la taille d’Orthez mais possède
une industrie chimique qui nécessite un transport sécurisé.
Nous ici, on tremble dans la vallée lorsque des camions
qui viennent de Los Fósforos doivent passer le Somport.

 

espDe la nostalgie si on en veut…

Perspective

espespCe n’est pas une ruine des Mayas, ce n’est pas la ligne Maginot non plus,
la plante verte est une scolopendre, le lierre court sur la maçonnerie,
ce serait romantique si ce n’était pas la culée du pont de l’Estanguet,
côté Somport, à l’abandon depuis quarante ans.

 

Perspective

espUn œil exercé pourrait voir l’autre côté du pont, des morceaux dans l’eau,
le gave d’Aspe furieux coule vers la droite, donc,
ceux d’en face iront au Somport, à Canfranc et à Sabiñanigo s'il faut,
quand le pont sera enfin reconstruit !

¡Hasta pronto!