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* * * L'Ambassadeur dérape... * * *

 

M. l'Ambassadeur de France en Espagne avait, le 13 mai 2014, défrayé la chronique dans la capitale aragonaise, avec des propos inquiétants, pour ne pas dire plus, à propos de l'avenir du Canfranc, dans un entretien dans les colonnes du Heraldo de Aragón.

Le quotidien Sud-Ouest a cherché à en savoir plus et publie, dans son édition du 21 mai 2014, un entretien avec M. l'Ambassadeur (que nous reproduisons ci-dessous).

Des propos très mal perçus du côté aragonais

La réponse de la DGA ne s'est pas faite attendre ! Le 13 mai, toujours dans le Heraldo de Aragón, la Région rappelle sa volonté de convaincre la France « de la nécéssité économique, politique et stratégique des communications transfrontalières via l'Aragon. »

Pour lire en ligne l'article du Heraldo de Aragón...

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Pau-Canfranc : les précisions de l’ambassadeur de France en Espagne

Publié le 21/05/2014 à 06h00, modifié le 21/05/2014 à 08h58 par Nicolas Rebière

L’ambassadeur de France à Madrid revient sur ses propos
dans le « Heraldo ».

Pau-Canfranc : les précisions de l’ambassadeur de France en Espagne

L’ambassadeur de France à Madrid, Jérôme Bonnafont. © Photo AFP NOAH SEELAM

« Différences d'interprétation », « sensibilité aragonaise sur ces sujets »… Du côté de l'ambassade de France, on a préféré, en fin de semaine, revenir sur les propos prêtés à l'ambassadeur de France à Madrid, Jérôme Bonnafont par le « Heraldo », principal quotidien d'Aragon (notre édition du 14 mai), dont une partie avait été reproduite par son site Internet, heraldo.es. Des propos qui revenaient à dire que la liaison Pau-Canfranc serait « un scandale » si le trafic n'était pas au rendez-vous. L'ambassadeur de France a reprécisé sa position.

Y a-t-il un marché ?

À propos de cette ligne, que la Région Aquitaine soutient en investissant sur la restauration de la voie ferrée Oloron-Bedous, l'ambassade n'a pas voulu montrer de quelconques réticences à ce projet. « Il existe un groupe de travail quadripartite (France, Espagne, Aragon, Aquitaine, NDLR) et nous devons le réunir rapidement. On a besoin d'évaluations précises pour étudier la sécurité et la viabilité économique d'une éventuelle réouverture. La question des finances publiques de nos pays respectifs est importante, et de ce fait, on ne peut lancer des infrastructures s'il n'y a pas clairement un marché pour celles-ci, surtout lorsqu'on est en période d'économie des finances publiques. »

Le rêve égale le dialogue

Le fameux groupe quadripartite doit d'ailleurs se réunir début juin pour reparler du projet cher à Alain Rousset de ce côté-ci des Pyrénées. Quant à la traversée centrale des Pyrénées, qualifiée de « rêve » par l'ambassadeur lors de sa venue à Saragosse, ses services précisent qu'il fallait lire le mot « rêve » dans son acception positive. « S'il s'agissait d'un rêve vain, il n'existerait pas un groupe de dialogue entre la France et l'Espagne. »

 

L'entretien de l'Ambassadeur au Heraldo de Aragón est disponible au format PDF.

La réponse de la DGA à l'Ambassadeur est disponible au format PDF.

L'entretien de l'Ambassadeur à Sud-Ouest est disponible au format PDF.

 

CRELOC, 15/04/14